La journée commence tôt et dans les nuages.
J’ai un premier petit col ce matin, le col d’Azet, et je monte dans les nuages et dans l’humidité. Mes chaussures sont vite mouillées.
Je suis un peu pressée de faire cette première partie, premier col puis descente à Loudenvielle, la seconde partie de la journée sera plus dure…
Le couret d’Esquierry m’attend… ou plutôt, je dois y monter pour redescendre ensuite à ma halte du soir.
Après un village plus en altitude, j’arrive aux pâturages. Ces sentiers sont moins fréquentés mais je rencontre quelques promeneurs et même des randonneurs, tous dans l’autre sens!
Je suis encore assez loin du col. En fait, c’est une journée de plus de neuf de marche d’après le guide, mais je suis en forme.
La vallée se rétrécit mais j’arrive à de nouveaux pâturages plus en altitude…
La montée jusqu’au col, le couret d’Esquierry, est plutôt rude, encore 500m de dénivelé ardu dans les rhododendrons.
J’ai maintenant un peu plus de deux heures de descente, tranquille… je crois…
La descente commence gentiment, dans les pâturages parfois couverts d’asphodèles, parfois de gentianes.
J’arrive au niveau de la forêt, de hêtres magnifiques. Mais la pente est glissante, le sentier plutôt en mauvais état.
J’arrive enfin en vue de mon gîte. Visiblement un départ de randonnée.
Ma Transpyrénéenne 
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