Après une très bonne nuit (merci à l’inventeur du paracétamol), je pars à 7h30 pour une assez longue journée.

Il a plu encore cette nuit et le ciel est couvert. Je commence tranquillement une montée dans la forêt.

Je passe devant les randonneurs partis en même temps que moi, une famille lourdement chargée et trois personnes en bivouac. Je marche plus lentement mais sans problème de souffle et je n’ai pas besoin de m’arrêter.

J’arrive à la passerelle suspendue d’Holzarté, qui permet de passer 150m au-dessus des gorges.

La forêt sourde d’humidité, les sentiers les herbes les feuilles, tout est mouillé et l’eau coule du sol et des arbres. Ça confirme que mes chaussures ne sont pas imperméables…

Ces forêts de hêtres sont splendides, avec ces arbres plantés dans des pentes presque verticales.

J’ai le temps d’admirer les chenilles, plantes et oiseaux.

Je monte avec l’espoir de trouver le soleil, toujours déçue. Je sors de la forêt et monte progressivement à plus de 1000, puis plus de 1200 m, vers des pâturages.

Il faut bien redescendre, et je n’ai fait que la moitié du trajet…

J’arrive au pays de la soule et ces canyons impressionnants.

L’arrivée est longue, pas mal de route et même une départementale sur plus d’un km… je me demande ce que ça donne l’été. J’arrive enfin à Sainte-Engrâce et à mon gîte 🥳

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