Ma Transpyrénéenne

(Bienvenus en Ariège et ses zones blanches et ses gîtes sans wifi)

Départ très tôt, un peu avant 7h, car l’étape est longue, 9h20 dans le topoguide. En plus, il fait moche et il va pleuvoir…

Je sais que j’ai deux cols à franchir aujourd’hui, j’ai confiance dans mes jambes qui avancent toutes seules maintenant, à condition de mettre assez de calories dans la machine.

Deux montées et deux descentes ça veut dire quatre traversées de forêts, bien humides de la pluie de la nuit et de l’humidité des nuages environnant. Après une heure j’ai les pieds trempés.

J’atteins le col de l’Arech, 1802m, pour ne rien voir du magnifique panorama promis par le guide.

Ah oui, j’ai oublié, il pleut aussi bien sûr. Mais le poncho me tient chaud.

Je vois des bergers et un faux patou (plutôt chien de berger blanc et noir) me fait un léchou sur la main. Je le vois par la suite courir en vrai professionnel pour faire bouger le troupeau. Une vrai fusée sur ordre du berger.

L’arrivée avant le second col est un peu plus dur, avec un sentier bien pentu dans les pâturages. Mais je suis récompensée car le soleil apparaît.

Et c’est la dernière descente, j’ai le temps mais j’ai bien envie d’arriver pour enlever mes chaussures trempées. Il me faut d’abord traverser précautionneusement un troupeau de brebis bien étalé sur plusieurs lacets du GR. Heureusement, je ne me fais enguirlander par aucun patou.

La dernière descente en forêt est une catastrophe, un super terrain de glissade: la boue remplit les incrustations des semelles et l’on est prêt pour une longue (non) glissade dans le sentier en pente. Bon, je ne me suis assise qu’une fois et mis la main à terre une autre fois…

Désolée, mais il n’y a aucun réseau au gîte et pas de wifi… je verrai quand je peux envoyer demain, si j’ai la 4g quelque part…