Ma Transpyrénéenne

La journée s’annonce de moindre difficulté mais chaude. Nous partons vers 7h30… pour attendre 800 m plus loin Franck qui a oublié son sandwich. Les oublis, la plaie du randonneur qui doit compter ses pas.

Comme nous commençons à prendre l’habitude, la journée commence par une longue montée. La différence par rapport à hier c’est qu’il n’y en aura pas d’autres en embuscade à la fin…

Nous croisons enfin des vaches, qui se laissent photographier. 1/4h plus tard, sur le versant d’en face, nous voyons un groupe de vautours toujours plus importants se regrouper par terre et dans le ciel. Une bête a péri et est leur proie. Un moyen naturel de nettoyer la montagne. Pas de photos, sorry.

Nous faisons une bonne partie du chemin avec les deux autres randonneurs rencontrés le premier jour. Ce sont de meilleurs marcheurs mais, après nous retrouver presque tous les soirs pour une bière, on se retrouve avec plaisir.

Heureusement que l’étape est plutôt courte: mes chaussures m’ont annoncé hier leur trépas imminent. Saint-Jean-Pied-de-Port est une étape importante du chemin de Saint-Jacques et je sais y trouver des bonnes chaussures de marche.

Première chose après la douche et la lessive, nouvelles chaussures.

Notre gîte baigne dans l’esprit camino, les initiés connaissent. C’est pleins de bons sentiments et ça ne rigole pas. Mais nos compagnons sont très sympathiques et très internationaux.

Bon, j’attends de voir demain le résultat avec mes nouvelles chaussures. J’ai moins de courbatures mais je suis fatiguée car je ne dors pas bien. Paracetamol pour moi ce soir: on m’a dit que ça aidait à dormir ( n’est-ce pas Hélène ?). Bisous 😘